Tout le monde cherche des réponses [Lucky~] [Terminé]

❝  Don't worry Sweety. Regret is just a poison that doesn't kill.

La plus grande peur des hommes a toujours été la mort. Qui y a t-il après celle-ci ? Le néant, le vide, l'oubli. Mais pour nous les vampires c'est différent. Nous sommes immortels, et donc la perspective même de la mort nous échappe inexorablement. Nous l'avons atteinte or elle nous échappera toujours. Un paradoxe malsain qui en a rendu fou plus d'un. Or si nous n'avons plus à avoir peur de la mort, nous, les vampires, de quoi devons nous craindre? C'est l'ennui bien sûr qui nous fait danser de sa sordide symphonie. Des notes qu'il s'amuse à faire résonner dans notre esprit. Il nous fait tourner en rond comme des pantins, nous sommes les jouets d'un imposteur destin. Alors les vampires cherchent quelque chose pour les divertir... une marionnette qu'ils pourraient aimer pour mieux détruire. Ils cherchent à fuir le temps, s'inventent des regrets, des secrets, et des sentiments.

Lucky s'ennuyait souvent ces temps-ci. Sa proie actuelle l'empêchait d'en avoir d'autres. Ce que c'était frustrant un calice des fois. Bien divertissant mais frustrant tout de même. A force de chercher quelque chose à faire, quelqu'un à embêter, à martyriser, Lucky en oubliait depuis toujours la raison de cet intérêt. Peut-être un trouble psychologique du à un traumatisme dans son enfance ou bien le temps qui le ronge dubitativement. Il n'avait pas dormi depuis plusieurs nuits... bien que cela ne l'eut pas vraiment affecté. Quand on est vampire on est jamais vraiment endormi, comme on est jamais vraiment éveillé. C'est comme l'insomnie. On ne rêve pas non plus. On ne fait pas de cauchemar donc. On pense juste irrémédiablement à des choses atroces, au passé et c'est encore plus oppressant car on s'en souvient tous le temps, à chaque instant.

Le jeune suceur de sang philosophait dans le hell'garden, pensant à plein de choses à la fois. Il n'était pas de très bonne humeur sans pour autant qu'elle soit exécrable. Il était dans la période retort cynique, adorable enflure sarcastique et mauvais joueur. Il avait juste envie que le ciel lui tombe sur la tête ou plutôt que la chance lui tende ses bras. Oui, Lucky désirait profondément que quelque chose d'inattendu débarque devant lui, pour qu'il puisse s'amuser un peu. Et son voeu se réalisa dans la minute qui suivit. Une jeune fille qui ne sortait dont ne sait ou. Elle sembla pendant quelques secondes découvrir une pseudo harmonie avec la nature inexistante du lieu. Car oui, le directeur des Ifreanns n'y était pas allé de main morte avec ce pauvre jardin.

La scrutant de loin, le jeune vampire reconnu tout de suite son odeur. Elle était comme lui. Aussi prisonnière de ce cercle vicieux. Il eut un petit sourire en coin. Ils n'étaient pas beaucoup de vampires au pensionnat. Cependant ils se considéraient comme une élite. Des prédateurs, des carnassiers. Et cette demoiselle aux cheveux havane l'intrigua beaucoup sur le moment. Il crut discerner au loin une détresse, lâchant une photo vers le sol. Il usa de sa célérité pour attraper cet objet entre ses mains et releva son regard écarlate vers le sien. « Ce jardin est assez en piteux état pour être pollué par les déchets de la mélancolie. » Il la déchira devant elle, sans même regarder qui était sur le portrait. C'était l'heure de la rédemption. « Allons, allons... » Il approcha sa main de sa joue et lui adressa un sourire moqueur et atrocement horripilant. « Je ne veux pas voir ce regard triste sur ton visage. Ça te rend laide. » Du Lucky tout craché, pourtant... il ne la connaissait pas.

Spoiler:

 ❝ Sweet dreams are made of this. Who am I to disagree?

Tragique. Pathétique. Voilà comment il qualifiait cette scène. Lucky n'arrivait pas à comprendre comment on pouvait s'attacher autant à quelqu'un d'autre au point de fixer passivement une image de cet être disparu. Il ne connaissait pas son histoire et n'avait donc aucun points de repère pour alors monter un jugement mais il savait au fond de lui... qu'il n'en avait pas besoin. Après tout c'était le grand Lucky, meilleur que quiconque, roi du monde et j'en passe. C'est vrai qu'il était insupportable le gamin mais que pouvait-elle y faire? Elle n'était pas parti en courant c'était bon signe. Mais pourquoi était-il encore planté là, lui ? Après tout, il n'était qu'un songe éphémère, ricanant comme le diable dans l'ombre. Il n'est que la poussière dans l'oeil, l'irritation, la petit voix qui te torture dans ta tête. Le jeune homme dévisagea la jeune fille qui à son tour plongea ses prunelles pourpres dans les siennes. Son attitude ô combien familière sembla la perturber, c'est exactement l'effet recherché.

Elle poussa sa main d'un air fermé, elle se recroquevillait dans sa bulle. Lucky fronça les sourcils.  « Je m'adresse à qui je veux. Même si, étant un vampire, tu as un peu plus d'estime de ma part que les autres. » C'était vrai, il ne respectait personne ormis le directeur peut-être. Les vampires étaient des exceptions. Il les appréciait car ils connaissaient la même douleur que la sienne. Tout simplement. Il éclata de rire soudainement. « Ce que je cherche? Tu poses beaucoup de questions dis moi ! Je suis sans doute comme toi, je cherche de quoi m'occuper. » C'était la seule chose que cherchaient les vampires, habituellement... Comment passer le temps? Car oui, il l'avait le temps, un peu trop même. D'un petit rictus, il s'approcha d'elle, franchissant avec impudence la barrière invisible qu'elle avait délimité et approcha son visage du sien. Il ferma les yeux et tenta d'humer l'imperceptible fragrance de la jeune femme. Elle sentait une drôle d'odeur... pas aussi délicieuse que celle des humains mais … c'était intriguant.

Lucky s'empara de son menton et la ramena près de lui. Oui, cet homme n'avait aucune gène. « T'es plus vieille que moi. » il la toisa amèrement et la repoussa pour qu'elle tombe par terre. Il ramassa les morceaux déchirés de la photo et les rangea discrètement dans sa poche. Il allait peut-être bien s'amuser quand même, qui sait? Le jeune homme croisa les bras et d'un seul coup disparut, pour se retrouver derrière elle. Il aimait bien faire ça, sortir le grand jeu sans raison. Juste dans son dos, il susurra à son oreille, comme un serpent perfide et odieux. « Et toi ? Tu cherches quoi ? » Mais était-ce vraiment une question?

❝   'cause you and I, we were born to die.

Que sais tu de l'ennui très chère? Que sais tu du temps qui passe, s'éfilant lentement et inexorablement ? Peut-être suis-je trop arrogant ? Qui sait … Mais toi belle inconnue, douce ingénue, as-tu déjà compter les secondes devant ton miroir, les minutes, les heures, les jours, les années sans qu'aucune rides ne salissent ton beau visage. J'ai attendu le temps qui s'est perdu en chemin, vu qu'il n'arrivait point, je me suis mis à sa recherche. Et j'ai compris... qu'il ne reviendrait plus jamais. Que sais tu de l'ennui ?

Lucky la dévisageait. Elle était belle, c'est exact. Mais elle demeurait une prisonnière du temps, comme lui. Peut-être qu'en réalité, elle n'était pas aussi jolie que ça. Peut-être qu'à l'intérieur, ce n'était qu'un squelette encore putréfiant. Le jeune homme secoua la tête, ce genre de pensées lui donnaient presque la nausée. Passons … Il fut tout de suite évacué de ses réfléxions quand il reçu une pichenette sur le front. Sur la défensive, il fronça les sourcils et lui agressa ses quelques mots. « Eh ! Ne recommence jamais ça ! » Il n'aimait pas qu'on le touche. C'était lui qui posait ses vilaines mimines sur les autres, jamais les autres. Puis elle reposa réthoriquement ce qui venait de lui demander. Oui, ce qu'elle cherchait... Il en était bien curieux. La jeune fille sembla un brin mélancolique quand elle aborda le thème de l'ennui. Pauvre fille … Elle n'avait pas du s'amuser depuis des siècles. Sans vouloir être cynique !

Il lui tapota la tête amicalement. « Sortir de cet ennui tu dis ? Mais profite de la vie. Si tu as envie de faire un truc fais le. Prends exemple sur moi ! » Il s'approcha de son visage et l'embrassa tendrement, faisant jouer sa langue avec sa comparse avant de reculer. Il passa sa langue sur ses lèvres comme pour récolter la salive de la jeune fille qui perlait encore le long de son menton. Il eut un éclat de rire soudain et sortit de sa poche les restes de la photographie. « C'est ça que tu veux ? » Il lui tendit. « Tiens. » Il haussa les épaules et avant qu'elle ne les attrape il jeta les miettes un peu partout autour d'eux. C'était un con. Rien de plus. Lucky partit grimper sur un rocher volcanique pour s'asseoir et la contempler. Pour des vampires, c'était facile d'évaluer l'âge des autres – vampires – et donc c'est avec son tact habituel qui lui sortit. « tu sens la vieillesse. »

❝ God knows what is hiding in those weak and sunken eyes.

Lucky n'aimait pas les gens. Il les trouvait stupides, naïfs et surtout trop dépendants de ces sentiments appelés amour, amitié ou encore tristesse. Pourquoi donc étaient-ils si faibles face à ces sensations inutiles et surtout inoffensives ? Il se souvenait de quand il était encore vivant, ou la vie semblait beaucoup plus difficile... Aussi palpitante qu'un battement de coeur, comme c'est ironique. Quand il la regardait, elle et ses yeux havanes, il ne ressentait aucune de ses sensations. C'est peut-être triste à dire mais la mort rend le corps et l'âme aussi froids qu'une pierre. Et Lucky n'était pas faible. Enfin, c'est ce qu'il croyait.

Il la regarda, inconscient, insouciant et se lécha les lèvres à nouveau, les yeux brillants encore de démence. La demoiselle semblait revivre son premier baiser, c'était amusant de voir comme même les plus sages d'entre eux étaient surement les plus vulnérables. Lucky répondit simplement. « De rien sweet heart. Ce fut un plaisir. » Ou pas. Il s'en fichait un peu en réalité. Tout était juste calculé... entre lui et ce stupide ennui. Il devait passer le temps et son incapable de calice n'était pas fichu de le divertir. C'est là qu'intervenait la jeune femme. Peut-être l'appréciait-il. Qui sait ?

Repliant ses genoux contre son ventre, il sortit son portable et regarda quelques photos avant de le refermer et de le ranger dans sa poche. Il releva le regard et elle se trouva alors par surprise à côté de lui. Que faisait-elle ? Il sentit ses doigts tout doux contre sa joue et cela le fit presque tressaillir. Lucky fronça les sourcils et lui attrapa la main, enfonçant ses ongles dans sa peau. « Ne me touches pas. Comme je te l'ai déjà dit, il n'y a que moi qui touche les autres. Et non l'inverse. » Avec sa main il l'attira contre lui. Il avait envie de lui dire la vérité... Qu'elle n'était qu'un outil à ses yeux... Qu'un jouet d'une journée, de cette folle épopée. Mais comment pouvait-il faire ça ?

Il sourit quand elle approcha ses lèvres des siennes. Sentir sa langue jouer avec sa comparse n'était qu'un excellent divertissement parmi tant d'autres. Ses cheveux d'ébènes venaient s'échouer contre le visage de cette chère inconnue tandis qu'il glissa sa main dans son dos pour la ramener contre lui. Pas d'amour. Ni gloire, ni espoir. Alors pourquoi, au risque d'écraser le coeur déjà putride de cette suceuse d'hémoglobine, pourquoi la laissait-il chatouiller ses lèvres. C'était bien étrange. Il haussa les sourcils et la toisa. « Qui tu traites de gamin la vieille ? » il eut un sourire mauvais. C'était vraiment un pauvre con.

Lucky la poussa pour qu'elle tombe par terre et se mit sur elle pour l'immobiliser par terre. Au moment ou il allait mordre sa nuque – car oui entre vampires ce n'est qu'un simple jeu – un surveillant intervint pour le couper dans son élan. Le jeune homme recula d'une célérité qui lui était propre. Le surveillant s'approcha de la demoiselle. « ça va ? »Lucky fronça les sourcils et le regarda froidement. Oui, c'était officiel. Il détestait les gens.

❝Do you ever feel already buried deep? Six feet under screams, but no one seems to hear a thing.

Meurs sous mes crocs, encore une fois, je sais que t'aime ça. T'es une poupée pas si fragile que ça dans tous les cas. J'aimerai juste sentir le sang d'une morte encore une fois, que t'éclabousse mon visage de ce pourpre, allons égorger des oies. Je veux que tu pleures, que tu me mentes, que tu me croies pas capable de faire ça. Je veux qu'ensemble on fasse n'importe quoi, je veux me sentir vivant, tu vois, encore une fois.

Il la regardait, à terre, presque inoffensive. On ne pouvait pas deviner rien qu'en croisant son regard que c'était en vérité une vieille de plus d'une centaine d'années. Quand Lucky l'avait vu la première fois, il n'avait senti en elle aucune fraîcheur, juste la douceur imaginaire d'une peau douce et sensuelle. Cependant, l'attractivité physique demeurait fictive et quelque chose de surmontable pour Lucky.Il allait s'approcher d'elle quand quelqu'un d'imprévisible le coupa net dans son élan. Mais qui donc était ce perturbateur ? Il s'agissait tout bêtement d'un surveillant. Lui non plus n'avait du deviner à quelle race appartenait la jeune femme, aussi frêle qu'elle en avait l'air. Mais ce qui surprit plus le jeune vampire, c'est la façon dont elle l'envoya froidement balader. Cela lui arracha un vague sourire arrogant. Le surveillant fronça alors les sourcils pour s'accroupir devant la demoiselle. « Vous êtes sur que tout va bien ? » Lucky afficha une mine fermée, presque blasée et le regarda de haut.

La jeune femme et ce pauvre fou étaient maintenant à sa merci, pas qu'il se définissait comme un prédateur impitoyable mais c'était … à peu près ça. Lucky avança vers le pauvre et malchanceux agent du pensionnat et le souleva par le col. Il vit alors que ses pieds décollaient du sol et il toisa la demoiselle vampire. « Ce que je vais faire ? J'hésite encore à partager ou pas. » Ses prunelles devinrent alors soudainement pourpres sans qu'il ne s'en rende compte. Ses griffes sortirent d'un seul coup, s'enfonçant dans la gorge du jeune homme, lui transperçant la peau. Le sang à l'odeur délicieuse coulait promptement sur la chemise blanche de la victime tandis que Lucky se lécha les lèvres en regardant avec fierté et charisme sa future victime qui sait. Cependant toute cette histoire lui avait coupé l'appétit et il laissa l'homme retomber lourdement sur le sol. S'il le laissait en vie, il aurait des ennuis, s'il le laissait mourir, il aurait des ennuis. A tout bien y réfléchir, le choix était vite fait !

« Ce que je vais faire ? Tout dépend de toi en fait. » il s'approcha d'elle et lui prit les cheveux pour la coller à lui. « Un peu de compagnie me fait du bien, surtout en ce moment. » Oui, ça ne lui arrivait pas souvent d'être aussi … proche de quelqu'un. Mais ça voulait dire qu'il l'appréciait toute fois. « Tu dois te sentir bien seule depuis tout ce temps. » Mais qu'est-ce qui lui arrivait ?! Ce n'était pas du tout son genre de sortir des phrases aussi niaises et vides de sens. Il devenait pathétique là. « … Enfin tu vois ce que je veux dire. » il l’espérait, parce qu'elle aurait été bien la seule. Lui même ne comprenant pas ce qu'il voulait dire. Pendant ce temps, le surveillant, encore vivant, rampait pour s'enfuir.

Spoiler:

❝How do I say that I need to move on. You know we're headed separate ways.

Qu'allait-il se passer ensuite ? Rien, Lucky la fixait sans rien dire. Des prunelles pourpres froides et dévastatrices. Elle avait posé des questions au début de leur rencontres et lui avait trouvé ses réponses. Peut-être qu'il avait mûri qui sait ? Tellement qu'il était incapable de répondre à ce qu'elle lui avait demandé. Que veux tu Lucky ? Il s'approcha d'elle, lui donnant la main pour la remettre debout et posa ses mains sur ses hanches, comme pour la faire danser une dernière fois. Un slow enflammé et doux à la fois, rythmé par les rêves éphémères qu'ils vouaient tous les deux depuis maintenant quelques années. Approchant ses lèvres de son oreille, il murmura.« Laisse moi deviner... très longtemps ? » Sarcasme sensuel et désillusion naturelle, un vampire pouvait facilement évaluer l'âge d'un autre vampire. C'était un art vraiment simple. Il avait senti le frisson qu'elle avait ressenti à la surface de son échine quand il avait insinué ce qu'il voulait dire. « Non tu ne comprends toujours pas ? »

Il se mit à rire et la colla un peu plus contre lui. « Oui, j'arrive à me contrôler. Cet homme pourrait bien se vider de son sang, si je ne veux pas me jeter sur lui comme un vulgaire animal, je ne le ferai pas. » il lui souleva le menton pour la regarder avec un sourire mauvais. « Il suffit d'avoir un peu de volonté... et... » il murmura. « Un calice aussi. » il recula et haussa les épaules. « Tu devrais t'en trouver un, je suis sur que cela t'aidera. Et tu vas vite comprendre ce que sont capable les humains par amour. » c'est là on on pouvait comprendre à quel point Lucky était une véritable ordure. « Si tu vois ce que je veux dire. » Bien sûr, il parlait pour elle.  Le jeune vampire recula pour aller soulever le pauvre surveillant.  « Je l'emmène à l'infirmerie ? Tu veux pas y goûter un peu avant ? » L'homme tomba dans les pommes, sans demander son reste. Lucky fit alors un clin d’œil à la demoiselle. Oui, ça l'avait grandi cette expérience. Pourtant... combien de temps cela avait-il duré ? A peine une heure sûrement... le temps était devenu relatif à ses yeux. Cela faisait bien des années qu'il était prisonnier de ce corps.

Il sortit un papier de sa poche et y écrivit avec le sang qui coulait encore de la nuque du blessé, trempant allègrement son ongle dans sa chair pour en récolter l'encre putride. Sur ce papier, il écrivit son numéro de téléphone et il lui tendit. « Tiens, si tu veux des conseils, ou simplement se revoir. N'hésite pas à me contacter. La vieille. » Une fois qu'elle l'eut prit, il tourna les talons et usa de sa célérité étonnante pour foncer à l'infirmerie ou il déposa le corps sur un lit et il repartit aussitôt. Il savait qu'Orphan lui ferait la morale pour ce qu'il avait fait mais il s'en fichait bien. Puis en y repensant, il se rendit compte qu'il ne lui avait même pas demander son nom. De toute façon, elle avait son numéro, si elle voulait le savoir, elle n'avait qu'à appuyer sur la touche... envoyer.

Spoiler: